Le tour du pays d'Allevard, trek réalisé en 1998 entre copains par Blogmontagne....: Périple organisé par Jo et un organisme local 7 étapes dans le massif de Belledonne/Nord
~ Organisé de main de maître par notre ami randonneur "Jo" qui contacta un spécialiste de ce tour méconnu mais splendide. METTEZ le son ~
. . .Bonjour chers visiteurs . . .   Soyez les bienvenus, SI VOUS UTILISEZ UN SMARTPHONE POUR ME REGARDER, INCLINEZ L'APPAREIL DE 90° A DROITE, (voir la page en paysage et utiliser le bandeau fixe de la navigation sur la droite) . . . . . . .   . . . . . . . . . A très bientôt

Périple organisé par Jo et un organisme local 7 étapes dans le massif de Belledonne/Nord



  • Dimanche 26 juillet :
Nous avons rejoint Jo au Pleynet où il nous attendait, puis 40 mn de voiture nous emmenèrent à l’auberge des Bruyères à Beauvoir chez Nadine et Hervé CASSAR célèbres pour leurs produits et cuisine biologiques. On a mangé comme des rois mais surtout comme des goinfres tellement c’était bon et bien cuisiné. Puis au lit… Jeano qui étrennait le plumar se retrouve le derrière par terre, les lattes du sommier s’étaient fait la « jaquette » ça commençait bien!
  • Lundi 27 juillet :
Nous sommes réveillés au clairon, on avale le petit dej. on s’harnache et nous voilà partis en direction du refuge de la Pierre du Carre (1761 m) entre temps, le temps s’était gâté et nous marchions avec les pèlerines sur le dos avec un vent de face terrible une presque neige nous cinglait les jambes et le visage et en montant au col de Claran à 1956m, on arrive dans un bourbier infâme… Christian s’étale et crapahute à plat ventre en maugréant après Jésus, le saint esprit et tous les cons de la terre, bref on était dans la « mouise » Généreux comme nous sommes… Nous prenons son sac entre Jeano et moi et nous voilà repartis de plus belle, nous franchissons le col puis descendons rapidement au refuge de la pierre du Carre « non gardé » on fait le bilan des absents… Seul Christian manquait à l’appel . Maurice et Samy décident de partir le chercher et l’aider. Il n’ont pas fait 100m que mon gaillard arrive en sifflotant, la fleur au fusil comme si de rien n’était…La vache, nous lui avions porté son sac sur au moins 3 Km, mais il était crotté comme un mouton qui rentre de l'alpage. Puis nous voilà transformés en bûcherons…Le refuge est non gardé on fait un feu d’enfer pour se sécher et se réchauffer… On sent l’ours, entre les effluves de fumée et celles des chaussettes, je vous raconte pas. Le gardien du refuge précédent nous amène la « tortor » on s’empiffre sans même savoir qu’il y avait de la « gnole »dans un coffre attenant. On fait la vaisselle en plein air dans un tronc pour évier… C’est hard par ici. La toilette idem et dans le même récipient autant dire que ce fut rapide. Roupillons puis…
  • Mardi 28 juillet :
Nous voilà partis pour la ferme auberge du Gleyzin 1076m . La flotte de la veille a détrempé le terrain et c’est plutôt du patinage « non artistique » que nous faisons jusqu’à la vallée du Veyton, nous allons à la Chevrette, le Praillet « Je suis volontairement succinct, car peu de souvenir de ce coin » mille excuses mais ça remonte à 1998… Elsheimer me guette…et nous arrivons chez Monique et Marcel FERRIER qui fabriquent leurs jambons, fromages et pain ...Retenez cette adresse, je vous la recommande, ces gens là sont de pures merveilles de gentillesse. Nous avons droit au lavage de nos affaires sales « à l’œil » SVP… Nous avons bu l’apéro dans un cadre magique, mangé un rôti d’agneau…et un dessert tout simple, j’y pense encore, en prime, le soir nous assistons à la cuisson du pain au four à bois authentique situé à quelques mètres de là. Pain frais que nous goûterons demain matin au petit déjeuner.
  • Mercredi 29 juillet :

Nous revoilà partis pour le Chalet du Habert des Fanges. Nous partons en direction du chalet du Bout 1998 m, nous passons au crêt du Tambour 1767 m, la montagne de Tigneux 1994m, les chalets de la grande Valloire 1834 m, le lac EDF où nous cassons la croûte puis nous rejoignons la maison de la nature 1040 m, où Jo avait prévu un bus de 50 places pour 15 Péquins, un peu généreux le mec… pour nous véhiculer au chalet des Fanges 1622 m, arrivés là, nous trions les affaires… Celles qu’il nous faudra pour les 3 jours d’autonomie complète. Bref, on remet les sacs sur le dos… Juste pour voir !!! 25 Kg de matos, tente, conserves pain etc + la bonne humeur !!!
  • Jeudi 30 juillet :

Nous partons pour le bivouac au environs du lac de Cottepens ~ 2200m , en passant au chalet du Pra 1657 m, puis le chalet du Gleyzin de la Ferrière 1650 m, puis, le fameux lieu-dit, le cul de la vieille, un rocher où on trouve un peu de neige au pied, juste avant d'attaquer un "raidillon" d'enfer, pensez, on a dû avancer de 300m sur la carte en parcourant 800m de distance, ça fait un joli pourcentage, n'est-ce pas ? . Nous arrivons au lac Carré 2132 m, jusqu’au lac de Cottepens que nous longeons en direction du lac Blanc et nous nous mettons en quête de place pour installer notre campement. Mon pif de montagnard me guide immédiatement au dessus d’un monticule rocheux qui cache un replat , endroit qui me semble idéal pour le bivouac. J’appelle les autres et nous nous installons. Y avait pas 1 heure que nous y étions qu’un gros nuage arrive, coup de tonnerre et ça tombe des cordes pendant 10mn, éclairs …Tout pour rassurer nos femmes pour qui c’était une 1ère. Bref, on mange en vitesse et on plonge sous la tente vers 21h… La nuit est longue , d’autant que le mauvais temps remet çà… En dehors de la foudre, c’est le silence, sauf les dents qui claquent… Car bivouaquer en montagne à 2200 m avec l’orage terrible qui vous passe au ras des moustaches, c’est à vivre au moins une fois dans sa vie. Bref, c’est mal parti pour le glacier demain matin.
  • Vendredi 31 juillet :
On se réveille sans vraiment savoir où on est ??? Il pleut toujours et ça continuera jusqu’à midi. Maurice qui se lève et s’apprête à mettre ses grolles, « merde, elles sont remplies de flotte due au touché sur la toile de tente durant la nuit…On reste là, on va de tente en tente prendre la température du moral des femmes qui est au + bas. La journée passe sans pouvoir bouger de là et rebelotte pour une nouvelle nuit moins tourmentée que la précédente.
  • Samedi 1er Août :
Réveil tardif, le temps semble être calme mais nous ne pouvons plus rester, faute de vivres…Je vais me laver au torrent voisin dans une eau à 5°… autant vous dire que j’y suis allé seul et que la toilette fut rapide. Nous décidons de repartir au chalet des Fanges par le même chemin, sauf Jo et Samy qui décident de passer par un chemin connu de Jo. Au retour, les mines sont déconfites, on est pas content du tout après ce temps de merde…Puis on arrive assez tard au Chalet, Jo et Samy n’y sont pas, nous attendons 1,2,3h, puis nous décidons de déclencher notre plan ORSEC… Le patron du chalet « Marcel » prend son 4x4 et part à la recherche de nos 2 potes, qu’il ramène saints et saufs mais dans un piteux état, ils se sont plantés dans les rochers, la neige etc…On se met à table et insensiblement la bonne humeur revient quant un Suisse arrive comme un crapaud sortant d’une boîte d’allumettes, il cherche refuge pour la nuit, il arrivait de je ne sais où pour aller je ne sais où avec une carte « Michelin » pour seule guide de randonnée !!! Encore un que les douaniers ont laissé passer sans s’en rendre compte !!! Ce périple qui devait être clôturé par une belle ascension, s’est terminé en eau de boudin. On décide donc de ne pas s’arrêter là et demain, nous irons plus loin après une bonne nuit.
  • Dimanche 2 août :

Petit déjeuner à l’intérieur, il fait beau mais avec le temps de ces jours passés, il y a un brouillard à couper au couteau. Finalement après une petite discussion toujours animée, on décide d'aller au refuge du crêt du Poulet 1637 m…Et nous voilà partis au col de Merdaret 1798 m, on perd rapidement le chemin et là, je stoppe tout le monde, il ne s’agit pas de se perdre, donc on se donne la main ou presque et on marche en s’occupant toujours de celui qui est derrière, j’avais sorti mon sifflet du sac et régulièrement j’envoyait un petit coup à la façon d’un « poulet » (normal, nous sommes sur le crêt qui porte ce nom) qui fait la circulation à Pékin… Finalement le brouillard se dissipa et nous voilà avec une superbe vue sur la vallée voisine… Le refuge est en vue de loin et comme dans ces coups là, les voilà partis comme des boulets pour pouvoir prendre la douche en 1er … Mais c’était sans compter avec dame nature qui vous réserve toujours des surprises… En effet certains coupent au court malgré les recommandations, et de loin, des herbes de marécage me disaient de na pas passer là… Bien m’en pris, car Christophe et Sophie, les jeunes de la bande s’enlisent dans la vase et terminent comme des bousets (partis comme des boulets…) Le soir, une magnifique fondue savoyarde concoctée par Anita Mortier la gardienne nous a mis dans un état euphorique pas possible, il faut dire que Philippe allait chercher directement les bouteilles de blanc à la cave. Une petite ronflette … Le lendemain transport à Beauvoir puis retour au chalet des Fanges. Un beau périple qui avait failli mal se terminer avec la météo et puis voilà, encore un de bouclé...

 Voir tous les sujets 📌 de Blogmontagne



2 commentaires:

Pierre a dit…

Bonsoir,
Une petite visite de courtoisie.
ce coin du pays d'Allevard a gardé le cachet de la montagne à l'ancienne. j'aime bien y venir, en été mais aussi en ski de rando.
Vos textes sont très proches de l'Humain et celà j'aime.
Bonne continuation
Pierre

Anonyme a dit…

Sylvie a dit…
Bonsoir J€@n-Cl@ud€
J'ai revisité le périple de Belledonne Nord ;) , un sacré périple.
Amitiés
Sylvie

Enregistrer un commentaire

LIRE & APPLIQUER CES QUELQUES CONSIGNES AVANT D'ECRIRE VOTRE COMMENTAIRE...
(☆) N'ajouter ni adresse mail ni pub dans votre message, votre prénom suffira,
(☆) Privilégiez l'option "Anonyme" dans le menu déroulant, fenêtre blanche au bout de commentaire (🔻) et inscrivez votre prénom ...
➽ Ou encore , connectez-vous à votre profil Google (si vous en avez un) qui devrait s'inscrire automatiquement ici....
➽ Cochez l'option " je ne suis pas un robot" (si demandée) et attendez que la coche verte apparaisse, puis publiez..
Si vous souhaitez une réponse, ajoutez votre adresse mail, mais seulement par * contact *
➽ C'est à vous, cliquez dans la fenêtre du dessous qui bleuit, puis écrivez, faites un aperçu, modifiez, publiez...
Pour contacter l'auteur personnellement, faire un clic sur le lien CONTACT ✉ à droite ......